Bientôt la fin de l'A400M ?

Le 3 juillet, Fernando Alonso, responsable des avions militaires d'Airbus, a déclaré dans une interview à The Financial Times que "l'histoire troublée du programme [A400M] touche à sa fin". Les problèmes industriels qui ont entravé le programme et entraîné des changements de gestion en 2015 ont été résolus, a-t-il déclaré. Cette année, les avions étaient livrés «à la date prévue, parfois un peu plus tôt». Selon Airbus, l'avion de transport A400M est l'avion de transport aérien le plus avancé, éprouvé et certifié, combinant des technologies de pointe du 21ème siècle pour répondre aux besoins actuels et à venir des forces armées. Mais le plus gros acheteur allemand a reproché à Airbus de ne pas avoir fait ce qu'elle avait promis. Reuters a publié quelques détails du rapport militaire allemand confidentiel a dit des problèmes "critiques" avec le nouvel A400M. Dans le rapport, il y avait un "risque important" que l'A400M ne remplisse pas toutes ses exigences tactiques. Les problèmes comprenaient des données telles que l'utilisation de carburant ayant besoin être intégré dans plusieurs systèmes, ce qui signifie qu'il pourrait falloir jusqu'à 50 heures de travail pour planifier les évacuations médicales et d'autres missions, ce qui, selon le rapport, était «inacceptable» sur le plan opérationnel. L'A400M n'a toujours pas livré quatre des capacités d'origine requises par les clients: la possibilité de laisser tomber 58 parachutistes de chaque porte simultanément; la livraison aérienne de plusieurs types de marchandises; un système d'autodéfense pleinement capable; et le ravitaillement en hélicoptère. Il y avait aussi des problèmes «critiques» avec la production de puces de détection pour le système d'avertissement aéroporté de l'avion qui n'avait pas été résolu. Les responsables de l'industrie, à leur tour, accusent en privé certains des problèmes du projet sur une liste de souhaits trop ambitieuse des pays acheteurs, conçue dans certains cas pour soutenir les emplois locaux. L'Allemagne a été l'un des critiques les plus virulents d'Airbus et de sa gestion du programme. Mais un porte-parole du ministère allemand de la Défense a déclaré au Financial Times que, malgré le mécontentement face au manque de certaines capacités, "Les difficultés en termes de production et de livraison ont largement été surmontées". Mais Airbus continue de payer de lourdes pénalités - estimées par un analyste à hauteur d'un million d'euros par avion par mois - tant pour les déficits capacitaires que pour les retards dans leur résolution. Encore plus d'information sur cette expérience de ce baptême en L-39 en cliquant sur le site de l'organisateur.