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Erhetia
30 avril 2019

Les extremes et les gilets jaunes

Samedi après samedi, la crise des «gilets jaunes» se prolonge. À chaque «acte» ses débordements de violence. Après les pillages, les émeutes et les agressions contre les forces de l'ordre, c'est désormais la vague d'antisémitisme charriée par ces cortèges qui est pointée du doigt. «Lorsque l'on voit ces flots de haine, ces flots d'antisémitisme, on se dit oui “ça suffit”. Ce n'est pas ça la France des lumières», s'est indigné le ministre de l'Agriculture Didier Guillaume lors de l'émission Audition publique réalisée par l'AFP, LCP, Le Figaro et Public Sénat. Pour autant, Didier Guillaume n'est pas favorable à un nouveau texte pour lutter contre l'antisémitisme. «Est-ce qu'il va encore falloir passer par la loi, je n'en sais rien mais on ne peut pas faire des réponses législatives à chaque événement», a-t-il plaidé. Le ministre s'est toutefois prononcé pour la levée de l'anonymat sur les réseaux sociaux qui occupent, selon lui, «une place terrible dans notre société». Il participera mardi au rassemblement contre l'antisémitisme place de la République à Paris auquel a appelé le premier secrétaire du PS Olivier Faure. Quelles priorités on se donne ? Comment faire pour que ce soit plus facile pour les entrepreneurs de créer ? On va l’institutionnaliser et le généraliser. C’est un guichet public unique dans lequel vous pouvez continuer à faire le tour des start-up toute l’année. Vous pouvez venir en disant, moi j’ai une technologie mais aujourd’hui, je ne peux pas la lancer en France parce qu’il y a un règlement qui m’interdit de le faire. Ce qu’on veut, c’est que les boîtes grossissent vite et qu’elles n’aient pas peur de grossir. Il faut qu’on soit capable d’atténuer les seuils. Plusieurs annonces vont être faites dans les prochaines semaines et les prochains mois, notamment au sein de la loi Pacte qui vont permettre de geler ces effets de seuil. L’idée de pouvoir financer des tickets plus gros, de 50 à 100 millions d’euros, via un nouvel outil financier qu’on va construire avec Bpifrance : le " venture loan". Ce sont des prêts supplémentaires au moment où les start-up font de grosses levées de fonds. Les ICO peuvent être bénéfiques à l’écosystème si on est capable d’apporter de la confiance. C’est extrêmement important pour les innovateurs. On avait du mal à répondre sur la capacité réactive aux besoins de formation. Nous souhaitons les aider à conquérir le monde. Pour cela, on propose la création d’un indice Next40 qui identifiera les entreprises qui ont le plus fort potentiel à venir pour les montrer. Depuis plusieurs années, la présidente du FN surfe sur les peurs des Français. Et cette campagne présidentielle n’a pas échappé à la règle. A 30 millions d’amis, elle indique que, « selon la Chambre d’agriculture d’Île-de-France, 100 % de la viande abattue dans la région est halal. » Ce qui est bien entendu faux, puisque l’organisation précise bien que la viande abattue en Île-de-France est halal mais également casher. Du côté d’Emmanuel Macron, concernant le halal et le casher, c’est silence radio. Ou presque. L’association 30 millions d’amis regrette que, « en plus de sous-estimer le travail des associations de protection animale, Emmanuel Macron affiche clairement son manque d’intérêt pour la cause qu’elles défendent. » Celle-ci lui a demandé de s’engager pour l’étourdissement préalable à l’abattage. En ce qui concerne cette question, le candidat d’En Marche ! « Le débat doit être respectueux des convictions spirituelles de chacun. Il ne doit déboucher sur aucune décision qui les heurterait », estime le favori de la présidentielle. Ce dernier propose cependant une mesure qui consiste, « pour toute la viande vendue en France (même importée), l’étiquetage » obligatoire pour « préciser la méthode d’abattage. » Emmanuel Macron préconise également le « renforcement de la vidéosurveillance dans les abattoirs », tout comme « les contrôles par les inspecteurs vétérinaires. » Car contrairement à ce qu’affirme Marine Le Pen, si des abattoirs sont souvent épinglés par des associations de défense des animaux, ils concernent tous les types d’abattage et pas seulement le halal. Il a été porte-parole du gouvernement, ministre des relations avec le parlement, patron de La République en marche, le voilà ministre de l'Intérieur à la place de Gérard Collomb. Le parcours de Christophe Castaner a pourtant de quoi interpeller. Le Journal du dimanche s’est penché sur l’histoire mouvementée de l’ancien maire de Forcalquier, une histoire qui aurait très pu mal tourner pour le ‘’bad boy’’ du gouvernement. A lire aussi : Comment faut-il s'appeler pour réussir en politique ? Comme le raconte le JDD, Christophe Castaner quitte le foyer familial à l’âge de 18 ans, sans avoir passé son bac. A cette époque, il joue au poker dans des tripots pas forcément bien fréquentés, et se lie notamment d’amitié avec un certain Christian Oraison, dit aussi Le Grand Blond, un délinquant formé par un parrain du grand banditisme marseillais. A lire aussi :Qui est la discrète femme de Christophe Castaner ? Loin de battre en retraite, Christophe Castaner avec qui Emmanuel Macron fume de temps en temps le cigare, assume ce passé. Mais si Christophe Castaner a fini par devenir un élu socialiste puis un ministre, c’est parce qu’il s’est finalement résolu à prendre des études. C’est celle qui deviendra sa femme, Hélène, qui le tire vers le haut comme il le confiait à Paris Match en novembre dernier. Au-delà de la loi, ce sont nos comportements que nous devons faire évoluer. Une personne handicapée doit pouvoir accéder au milieu ordinaire. J’en suis convaincue, la diversité est une nécessité économique et sociale. Pour que plus de personnes handicapées accèdent aux entreprises ordinaires, le périmètre de l’obligation d’emploi est désormais apprécié au niveau de l’entreprise. Par exemple, pour un secteur comme la banque, organisé en réseaux d’établissements comptant souvent moins de moins de 20 salariés et donc non soumis à l’obligation de déclaration, la comptabilisation au niveau de l’établissement était synonyme d’une certaine forme d’exemption. Les jeunes en situation de handicap ne représentent que 1 % des apprentis : face à ce constat que prévoit le gouvernement ? Le développement de l’apprentissage pour les personnes handicapées est un de nos chevaux de bataille. Avec seulement 3 % des salariés en situation de handicap dans les entreprises et 1 % des apprentis, notre société n’est pas assez inclusive. AvenirPro, nous agissons pour développer les compétences.

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